Cartographies

À partir des années 1650, des Français s’installent durablement sur l’île de la Tortue et celle d’Hispaniola, signalée par Christophe Colomb lors de son premier voyage dans les Amériques. Avec une croissance exponentielle, Saint-Domingue devient à partir de 1740, la « Perle des Antilles » du fait de la richesse qu’elle procure à la France par la production de canne à sucre (94% de la totalité en 1789), principalement, par plus de 800 000 esclavisés déportés depuis l’Afrique occidentale et centrale, entre 1679 et 1819. La mortalité des esclavisés est terrible : en moyenne, ils/elles passent 8 ans sur une plantation et sont constamment remplacés par des captifs de traite. En 1788, à la veille de la Révolution, 89% de la population a le statut d’esclave.

Présentation des cartes

Haïti Saint-Domingue

À partir des années 1650, des Français s’installent durablement sur l’île de la Tortue et celle d’Hispaniola, signalée par Christophe Colomb lors de son premier voyage dans les Amériques. Avec une croissance exponentielle, cette colonie devient à partir de 1740, la « Perle des Antilles » du fait de la richesse qu’elle procure à la France par la production de canne à sucre, principalement, par plus de 800 000 esclavisés déportés depuis l’Afrique occidentale et centrale, entre 1679 et 1819 (slaves voyages, p.248). Sur les plantations dominguoises, la mortalité des esclavisés est terrible (la durée de vie est en moyenne 8 ans sur une plantation), car il est plus rentable d’en acheter de nouveau que de veiller à les protéger. En 1788, 89% de la population est de statut esclave. Saint-Domingue garantit 80% des exportations des colonies atlantiques françaises. Les sucreries qui produisent 76% des exportations coloniales et les trois quart de la production mondiale sont principalement installées dans la plaine du Nord et dans celle de Léogane. Les caféières se sont développées dans les mornes et donnent 86,5% des exportations à la veille de la Révolution de Saint-Domingue.